Au cœur du Pays de Gurson et de Montaigne (Périgord) situé dans le village de Villefranche de Lonchat, le domaine des « Gursonnes » organise un agrotourisme adapté sur les terres familiales transmises de mère en fille, de génération en génération.
Ici, Michel Eyquem de Montaigne venait régulièrement rentre visite à la comtesse de Gurson, Diane de Foix-Cancale, en son château.
Après la Révolution française, la première bâtisse est construite avec les pierres du château de Gurson, dont la ferme tire son nom. Riche par son histoire et sa singularité, le domaine a traversé les époques et a su conserver son patrimoine.
Le XX siècle voit se développer et se moderniser cette exploitation en polyculture sous l’action d’André Gardet qui meurt juste avant la Seconde Guerre Mondiale, en 1939, des suites de la Première, intoxiqué par le gaz moutarde. Son épouse Emilia et leurs deux filles, Thérèse et Denise, continuèrent à écrire l’histoire de cette ferme aux abords de la Ligne de Démarcation alors que le village de Villefranche de Lonchat est occupé. Thérèse, engagée dans la résistance, meurt à 26 ans, pendant la guerre. C’est alors Denise qui porte le flambeau puis sa fille Nadine.
Agnès et notre fille, Lou-Solal, sont les héritières d’une terre arrosée par un climat semi-océanique aux sources d’eau qui jaillissent aux pieds de ses petits coteaux, se transmettant la promesse de chérir ce domaine.
Aujourd’hui, les frontières de la propriété sont les routes Lucie Aubrac, Joséphine Baker et Romain Gary et c’est naturellement que les cuvées des millésimes de « La Promesse des Gursonnes » porteront le prénom des femmes liée à ses terres, en hommage à celles qui ont permis au domaine de traverser l’histoire et qui continueront de le faire vivre.
Ces « Vins de France » sont issus de deux cépages en micro-vinification. Le Merlot apporte élégance, et sensibilité et le Chambourcin », couleurs et épices. Le Chambourcin, un cépage résistant aux maladies cryptogamiques permet de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires (Zéro traitement). Ce cépage est, non inscrit, à ce jour, aux cahiers des charges des AOC.
En 2023, nous entamons officiellement la conversion de nos productions en Agriculture Biologique. Depuis 2018, nous suivons les pratiques de l’Agriculture Biologique pour nos itinéraires techniques. Le désherbage de nos vignes est réalisé en « EQUITRraction» par les chevaux Ulysse, Bihotz et Fauvette. La prévention des maladies cryptogamiques est positionnée à l’aide d’un pulvérisateur à dos. Ainsi, nous limitons les passages des tracteurs sur les sols facilitant leur respiration et l’absorption de l’eau de pluie. La taille est réalisée tardivement (mars) en prévention des épisodes de gel de printemps. Les fruitiers, oliviers, vignes et amandiers s’enlacent sur les mêmes parcelles favorisant une plus grande biodiversité.
Les vignes sont vendangées à la main. Nos vins sont sans collage ni filtration. Les bouchons sont en liège issu de l’Agriculture Biologique permettant une garde d’excellence de nos « Promesses ».
Sur nos étiquettes, la scène des vendanges de l’Artiste-Peintre René Damême est l’expression de notre amitié née le jour d’un vernissage en 1993. Il peint au rythme de ses toiles comme le vigneron travaille au rythme de la nature. Le temps fait partie de ses œuvres, celui de l’analyse, celui qui affine et travaille la toile jusqu’à ne faire qu’un avec elle.